Petite réflexion

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Il est temps de remettre du beau, du merveilleux dans notre quotidien.  Nos esprits ont grand besoin de voir une autre réalité que celle qui lui est présenter en permanence.  L’époque demande à chacun de communiquer sur tout ce qui ne fonctionne pas.  Cela génère la réaction de peur qui pousse à la protection de sa petite personne. Elle se sent en danger pour tout.  L’autre possède tous les maux de la terre empêchant sa propre réalisation.

Si vous regardez la face avant d’un cube, il est impossible de voir ce qu’il y a sur la face arrière. On ne voit donc qu’une partie d’une entité.  Il en est de même sur la perception que nous pouvons avoir du monde qui nous environne.  La face vue d’une personne que l’on connait n’est pas l’entièreté de celle-ci.  Pourtant bien souvent nous la définissons par ce que nous en voyons. Ce n’est donc qu’une partie de sa réalité.

Il en est de même pour beaucoup d’autres choses, l’avis tranché sur la politique, sur des faits de société, sur l’économie, sur le voisin, sur….  L’avis que nous avons tient peut-être compte d’une partie du réel mais en voyons-nous pour autant toutes les faces ?

Il y a toujours une part de merveilleux dans la nature nous dit Aristote.  Cette part est là partout et tout le temps.  Retournez le cube et découvrez-en la beauté.    Il faut juste être le plus attentif possible pour la découvrir.  C’est absolument nécessaire.  En prendre conscience n’est pas évident dans une époque où les esprits et les cerveaux sont conditionnés au négatif et à la peur.  Se laisser contrôler peut avoir des conséquences dramatiques.  Elle peut nous pousser à notre perte.  C’est pourquoi chaque instant de notre vie est une invitation à la prise de conscience de toutes les entités de la réalité.  Une vision qui nous conduit vers l’émerveillement pour qui veut en faire la découverte.

Une grande part de la souffrance humaine existe parce que nous la faisons vivre.  Elle n’a pas de raison d’être là.  Elle est forte et il n’est pas toujours simple de cohabiter avec elle.  Mais cela est possible.  Se rendre compte qu’elle existe est un premier pas.  Un deuxième est de lui donner le moins de force possible.

Une odeur, un beau regard, un paysage, une belle qualité, une fleur, un bourgeon, un rire, un chant d’ oiseau, un beau tableau, un séjour à la ferme, un rayon de soleil, un travail dont on est fier, une tranche de pain, une balade, un verre de bière, une blague, un dessin, un silence, une rivière, une chanson  ….. sont des forces  de vie qui anilent toutes souffrances inutiles.

Tout commence là !

Delfosse Emmanuël  Les gîtes de la Ferme du Pré Charmant

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